MES ROMANS
- Somelia (2016)
- Robin Madox, Tome 1 : La pierre bleue d'Akila (2019)
- A nous quatre (2020-2021)
- Anouchka (2021-2022)
- Une sorcière mal-aimée (en projet pour 2022-2023)
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"SOMELIA", est une fiction fantastique. Avec le recul, il est évident qu'il doit être retravaillé. Il s'agit de mon premier roman, celui que je n'assume pas mais que je rêve de réécrire du début jusqu'à la fin parce qu'il est mon premier bébé !
Extrait : " C'est drôle, on imagine toujours ce genre de faits divers chez les autres. Vous savez, ces personnes disparues dont les photos sont placardées partout pendant des semaines. Dans le métro, sur internet, à la télé... ils en parlent sans cesse jusqu'à ce que la mayonnaise retombe. Les gens finissent par retourner préparer leur popote du soir et les visages sont oubliés. Les personnes derrière les images deviennent des disparus parmi tant d'autres".
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"ROBIN MADOX" est un roman fantastique plutôt destiné aux jeunes adolescents. Le tome 1 est achevé et le plan du tome 2 préparé. Au programme : Science, magie et rencontres mystiques, le destin du monde est entre les mains du jeune Robin.
Extrait :
" - Robin ? C'est moi, ouvre s'il te plaît.
Aucune réponse.
- Ce n'est pas drôle, je t'ai déjà dit de ne pas coincer la porte ! Allez, ouvre, je lève la punition.
Silence.
Russel finit par enfoncer la porte d'un grand coup d'épaule. Il manque de tomber à la renverse lorsqu'il aperçoit un corps pendu au panier de basket qui est vissé au mur de la chambre. Heureusement, il ne s'agit pas de Robin. Le père reprend son souffle après avoir frôlé la crise cardiaque. C'est un sac de sable que son fils a modelé comme une poupée de chiffon et pendu par le cou avec une corde. A côté, le rideau de la fenêtre s'envole au contact du vent. Elle est ouverte. Russel sent soudain sa jauge d'indulgence descendre à la vitesse grand V.
Robin s'est encore enfui. "
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"A NOUS QUATRE" est un roman d'apprentissage (littérature blanche). Il traite de la difficulté du passage de l'adolescence à l'âge adulte dans une société où les jeunes peinent à trouver leur place. J'aborde les thèmes du premier amour, des amitiés fraternelles et des étapes parfois destructrices qu'il faut franchir pour parvenir à trouver son chemin.
Extrait : " La vie ressemble à un long sommeil. Il y a des moments où l’impression de se réveiller paraît si réelle qu’on en oublie la gueule de bois qui nous attend à la sortie. Un an, qu’est-ce que c’est, dans une vie ? Une anecdote, un grain de sable sur une plage dont on a oublié le nom. Pourtant, cette année-là s’est cristallisée comme un caillou dans un sablier. On n’avait rien de spécial, on était beaux, on était jeunes. Tout juste abîmés. Je nous revois danser au milieu de la foule. J’ai chaud, mes dents claquent. On est bien. Nous étions animés par un sentiment de flottement. Par l’espoir d’un lendemain meilleur sans pour autant le souhaiter vraiment, par crainte que le voyage ne s’arrête. La différence entre ceux qui s’en sortent et les autres, c’est l’instinct de survie. On pense souvent que c’est inné. Moi je crois qu’à notre époque, c’est un réflexe en voie de disparition. Quand on est jeune, il est de bon ton de toucher le fond juste pour savoir ce que ça fait. Montrer qu’on n’a pas peur. Côtoyer l’ombre pour retrouver la lumière. Le risque, quand on joue avec le feu, c’est de se consumer avant d’avoir trouvé le bon chemin ."
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" Anouchka" est également un roman de type récit de vie. J'y aborde le thème de la quête de liberté mais aussi de la solitude ressentie par les personnes abimées, celles qui vivent en marge de la société.
Le pitch : Une chatte en quête de liberté s'enfuit de son domicile pour se confronter à la vie sauvage. Sa rencontre avec Germaine, une femme aigrie par un lourd secret, va changer la perception de chacune sur leur vie respective.
Extrait : " Nous, les chats, savons garder une certaine dignité face au poids du temps. Nous n'essayons pas de nous accrocher à lui coût que coût. Nous sommes conscients du caractère éphémère de nos vies. Peut-être pas dans le présent, mais certainement dans les derniers instants. Les humains, eux, vieillissent mal. Ils s'agitent davantage, parlent plus fort, s'agacent facilement. Peut-être une manière de combler le vide, d'apaiser la peur de l'inévitable. Moi, je donnerai tout pour y être confrontée. Soyons clairs, je n'ai pas envie de mourir. Tout ce que je demande, c'est d'avoir vécu".